Cette série de photographies a été réalisée dans le bidonville de Calais avant son démantèlement en octobre 2016.
Une carte blanche a été proposée en 2016 à trois photographes par l'association Derrière les œuvres en vue d'une exposition et d'une vente de tirages au profit de l'association calaisienne L'Auberge des Migrants, qui vient en aide aux migrants et réfugiés depuis 2002.
Pendant plusieurs semaines, la photographe Aglaé Bory a ainsi rencontré et photographié des hommes et des femmes qui vivaient dans ce camp dans une extrême précarité, malgré l'inventivité féconde et la solidarité remarquable de différentes associations qui leur venaient en aide.
Aglaé Bory a voulu photographier ces hommes et ces femmes que nous ne voulons pas voir, que nous délaissons à la lisière de nos villes.
La photographie a le devoir de nous rendre la vue quand nous sommes atteints de cécité.
Face à l'objectif, le regard droit, leur humanité interroge la notre.